Le blog de Liliane Langellier. Premier blog sur 'affaire Seznec. Plus de 1.000 articles.
29 Juin 2015
Quand Petit-Fils premier nous écrit que Jean Pouliquen était intéressé par l'héritage....
Et que dans ses écrits - Grand Prix d'Inexactitude 2007 - il nous laisse supposer que le notaire serait le seul héritier....
Soit il n'est pas au courant....
Soit il nous prend encore pour des dindes....
(Cochez la case de votre choix)
Yves Mathieu Quéméner (né à Kerverroux en Commana en 1834) aura 13 enfants.
Premier mariage avec Marie-Louise Nicolas qui n’a duré que de 1863 à 1869, année du décès de Marie-Louise (1er juin) : dont il aura trois enfants :
- Jean-François (4/3/1864),
- Yves-Marie (19/10/1865),
- Gabrielle (31/5/1867, décédée le 8/3/1869).
Second mariage en 1870, à Saint-Sauveur, avec Catherine Aline Stéphan, dont il aura dix enfants :
Pierre et Louis n’ont pas d’enfants. Mais Marianne Quémeneur a deux enfants de son union avec le notaire Jean Pouliquen.
Henri et Jenny rentrent dans les Ordres.
Sur le forum de Madame Marylise Le Branchu, un post à la signature de Catherine Clausse, en date du 27 janvier 2007, nous apprend qu’il reste 7 enfants en 1925 :
" Je vous aide un peu et vous les dévoile au travers du jugement déclaratif de décès du tribunal civil de Brest du 8 avril 1925 :
Louis Quéméner, négociant en bois, demeurant à Landerneau
Melle Jeanne Quéméner, célibataire majeure, demeurant à Landerneau
Marianne Marie Yvonne Quéméner épouse de François Péron à Guiclan
Madame Philomène Quéméner épouse de Yves Péron, à Guiclan
Mr Henri Quéméner, religieux à la Trappe de Thimadeuc
Mr Yves Quémener demeurant à Paris
Mme Marie Anne Quéméner épouse Pouliquen à Pont l’Abbé »
Les frangins Péron et leurs épouses Quéméner vivaient tous sous le même toit. Et chaque couple avait trois enfants (cf ci-dessous recensement Guiclan 1911).
SaintOp, sur le forum de Marylise Lebranchu, écrit le 7 février 2007
"Je suis peu enclin à donner sur cet espace des renseignements précis sur la descendance de Yves-Mathieu Quéméner, cependant pour marquer ma bonne volonté je peux vous signaler que du mariage du précité avec Marie-Louise Nicolas, est issu Yves-Marie qui se marie le 9 novembre 1890 avec Anne-Marie Joseph Fichou ; suit Jacques qui se marie avec Pauline Chapalain. Je m’en tiendrai là."
En fait, Louis et Jacques Quéméner épousent les deux soeurs Chapalain de l'île de Batz.
Ils auront huit mômes chacun.
En voilà donc des petits descendants portant le nom de "Quéméner"...
Voir ici pour Jacques Quéméner.
Yves-Marie Quéméner se marie bien le 9 novembre 1890 avec Anne-Marie Josephe Fichou (1872) à Pleyber-Christ. Elle lui donnera deux fils : Louis et Jacques.
A 30 ans, Yves Quéméner et ses deux fils, Louis 4 ans et Jacques 2 ans vivent sous le toit familial de Commana en 1896 et en 1901.
En 1906, il est cultivateur chez Lécuyer à Melgven, près de Quimper.
Le 9 août 1919, il est nommé cantonnier des Ponts et Chaussées.
Je pense que, plus ça va, plus on va devoir envisager uneerreur dans l'adresse que nous donne Catherine Clausse.... A suivre....
Parce que ça, ça me tracasse...
Comme quoi on ne lit jamais assez les documents...
QUI, dans la famille Quéméner a bien pu emprunter de l'argent à Pierrot ???
Le notaire, on est au courant en long en large et en travers.
Pierre était surtout proche de Jenny et de Louis.
Ce n'est pas Jenny, la dévouée soeur qui tient sa maison, que j'imagine emprunter de l'argent à son frère.
Reste Louis ????
Louis qui était gérant de la propriété de Plourivo.
C'est Louis qui dépose devant le juge Campion, le 29 décembre 1923, l'état de la fortune de son frère.
Etat où seule figure la créance Pouliquen de 160.000 francs.
Or il est bien écrit, dans le procès-verbal de perquisition de Ker Abri, le 29 juin 1923 :
"Le coffre-fort contient des reconnaissance de dettes, pour des sommes importantes, souscrites au profit de Quémeneur par différents membres de sa famille, et pour plusieurs centaines de mille francs."
Côté Pouliquen, c'est encore un autre genre, il ne nous a jamais dit (et on n'a jamais lu nulle part) qu'il avait un frère aîné et deux soeurs plus jeunes.
Silence radio.
On a quand même :
- Jean-François Marie (né le 2 mai 1882) à Saint-Sauveur,
- Jean Pierre (né le 6 juin 1885) à Saint-Sauveur,
et deux plus jeunes soeurs... Jeanne-Marie (1889) et Jeanne-Louise (1891).
On les retrouve à Locmélar en 1896.
C'est drôle comme l'histoire se tisse...
C'est curieux comme elle se raconte...
Pierre Quémeneur ne nous citera jamais que Jenny, Louis et Marianne.
Jean Pouliquen nous jouera les orphelins.
L'un a pourtant grand coeur pour aider son frère et ses soeurs.
L'autre...
Et bien l'autre, à mon avis, cela faisait peut-être tache pour un notaire, d'avoir un frère maçon et d'être d'une famille de cultivateurs.
Manquer de coeur, c'est comme manquer d'humour, c'est tout simplement rater sa vie.
Liliane Langellier
P.S. Merci une fois de plus à Bernd Scholze pour avoir repéré cet article sur Twitter et l'avoir reproduit sur son journal "Généalogie".
P.S. 2 Attirée par le mot "généalogie", Catherine Clausse est passée voir mon profil sur Linkedin, ce qui m'a fait penser à aller voir le sien.
No comment.
"Généalogiste familial et successoral
Généalogie traditionnelle - Recherche de personne
Généalogie successorale - recherche d'héritiers
France et Pays anglophones
Je travaille en collaboration avec des avocats, notaires, services des Tutelles, ainsi que tout public.
Aussi, j'effectue des recherches de parents perdus de vue lors de conflits, d'enfants cachés, de famille d'accueil (39-45).
Recherches bibliographiques.
Recherche d'éléments nouveaux dans l''affaire Seznec en collaboration avec Me BREDIN et BAUDELOT, avocats.
Suis également Musher, aime les balades avec ma meute de nordiques.
Bientôt domiciliée en Bretagne, je pourrais terminer mon livre sur l'Affaire Seznec et ouvrir en parallèle des animations autour du chien de traîneau. Carte d'éleveur Siberian Husky pure race.
Je resterai bien évidemment généalogiste familial et successoral.
Egalement passionnée d'archéologie, d'ufologie et de parapsychologie.
Voilà une petite partie de moi-même, le reste je le garde pour moi.
Actuellement je finalise un ouvrage de près de 600 pages sur la contre-enquête que je mène depuis 1996 dans l'affaire Seznec-Quéméner, avec des documents et informations totalement inédits."
Et pendant ce temps-là, Skeptikos nous cause "Vacquié" :
in Livre de Marthe Le Clech "Morlaix 1647 /2009 - De l'hôtel des Oriot à l'hôtel et au restaurant de l'Europe"